Les gardiens de la galaxie – 5 bonnes raisons de voir un blockbuster

Pour ceux qui n’ont pas l’occasion de partir en vacances, l’été est surtout la période des blockbusters au cinéma. L’incontournable de cette saison 2014 s’appelait  « Les gardiens de la galaxie », dont je vous propose un résumé.

Peter Quill a été enlevé de la Terre dans son enfance par des extra-terrestres et survit désormais comme nonchalant pilleur de tombe de l’espace, sous le nom de Star-Lord. Après avoir subtilisé un globe précieux dans un temple abandonné, il se retrouve au cœur d’un conflit interplanétaire opposant le méchant empire Kree et à la gentille population de la planète Xandar. Par un concours de circonstances particuliers, il croise les chemins de Rocket Raccoon, chasseur de prime génial et raton-laveur génétiquement modifié, Groot, arbre humanoïde au vocabulaire limité, Drax, body builder coloré et Gamora, fille rebelle du leader principal de l’empire Kree. Ces cinq personnalités doivent alors former alliance pour une petite mission de routine : sauver l’univers.

Vous l’aurez compris : pas la peine de sortir vos lunettes d’intello, c’est un film de super héros. Alors qu’elles sont les raisons qui en font un succès au box-office ?

Gamora, Star-Lord, Rocket, Drax et Groot : 5 bonnes raisons de voir le film

1 – Un casting parce qu’il le vaut bien

Si mettre Chris Pratt (Parks & Recreation) en tête d’affiche était aussi judicieux qu’audacieux, la prise de risque était clairement maîtrisée par des seconds rôles distribués à des grands noms du cinéma. On peut comprendre l’envie de faire participer Glenn Close, Zoe Saldana, Benicio Del Toro ou de demander à Bradley Cooper de faire la voix de Rocket Raccoon. Par contre, l’intervention de Vin Diesel en tant que Groot, qui comptabilise en tout quatre mots dans tout le film est peut-être plus sujette à discussion. Personnellement, j’ai beaucoup apprécié de retrouver des visages familiers issus de séries US et britanniques, comme Karen Gillan (Doctor Who), Peter Serafinowicz (Spaced, Shawn of the dead) ou Michael Rooker (The Walking Dead). J’ai même réussi à y reconnaître deux acteurs d’Urgences et Roswell, c’est vous dire s’ils sont allés les chercher loin.

2 – Des caméos qui font plaisir

Pour les personnes atteintes de fangirl/boy attitude aiguë (dont je fais partie), c’est aussi assez appréciable de savoir que certaines stars du milieu « geek » y ont fait quelques apparitions. Certes, « apparition » est sans doute un bien grand mot puisque la plupart d’entre eux font surtout des voix de personnages en images de synthèse, mis à part Stan Lee qui a droit à son habituel plan-séquence. Mais le cri hystérique du fan en vous ne pourra pas être contenu quand vous reconnaîtrez les douces paroles de Nathan Fillion (Firefly, Castle), Alexis Denisof (Buffy) ou encore Seth Green (Buffy, Robot Chicken).

3 – Une Bande Originale qui claque

Discutez avec une personne qui a vu le film et voici ce que vous entendrez sans doute le plus souvent : « La BO est quand même excellente ! ». Marvin Gaye, Jackson Five, David Bowie, les incontournables des années 70 viennent ponctuer scènes d’action et moments forts du film.
Plus qu’une simple musique d’ambiance, elle fait partie intégrante du personnage de Peter Quill. Avant son enlèvement, sa mère lui a fait une compilation sur cassette de ses morceaux préférés qu’il emmène partout dans son walkman, y compris lors de son combat contre l’empire Kree. Et je vous avouerais que voir une scène de combat sur fond de « Cherrybomb » des Runaways, ça déboîte pas mal !

4 – De l’humour mais pas trop

Parce que j’en ai passablement marre de voir des adaptations et reboots de comics à toutes les sauces, j’ai tendance à être plus sévère qu’avant sur ce genre, mais je dois bien reconnaître que « Les gardiens de la galaxie » à la décence d’apporter un peu d’humour et de fraîcheur parmi toutes ces productions qui se prennent trop au sérieux. Entre les petites danses de Chris Pratt et la répartie de Rocket, on oublie l’absence de profondeur de l’histoire pour se laisser porter et profiter du paysage. Sans être complètement dans le registre de la comédie, on navigue entre blagues et action, ce qui n’est pas sans rappeler un bon épisode de Firefly.

5 – Plus de sensibilisation que PETA et Greenpeace réunis

rocket

Bradley Cooper avant maquillage

En sortant de la salle, il y a de fortes chances pour que l’envie vous prenne d’adopter un raton-laveur ou un ficus. Rocket et Groot sont un duo charismatique qui ne peut laisser personne indifférent. Tels des Minus et Cortex de la Faune et Flore, on a d’un côté le raton-laveur malin, intrépide, et de l’autre, l’équivalent d’un séquoia tranquille, protecteur. Mais soyons clairs, derrière ces apparences se cachent deux personnages aussi forts qu’attachants, qui savent donner du fil à retordre aux gros méchants. De quoi sensibiliser sur l’expérimentation animale et la protection des forêts.

Reste tout de même un coup de gueule à pousser concernant les sous-titres dont j’ai trouvé les tournures tarabiscotées et mal choisies. Personnellement, ça fait bien longtemps que je n’ai pas entendu un passé simple à l’oral, du coup son utilisation dans les sous-titres m’a choquée. Mis à part cela, si vous aimez les films d’action dans l’espace sans prise de tête, « Les gardiens de la galaxie » fait déjà partie des classiques à ne pas louper !

Et si mes arguments ne vous ont pas convaincus, peut-être que les excellentes bandes-annonces japonaises sauront le faire !

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1 Comment

  1. La seule et rare sensation d’avoir été totalement comblé par un film au sortir de la salle, de se dire que chaque fois qu’on va au cinéma on aimerait en ressortir avec une sensation similaire, mais qui se produit si rarement au fil des ans, qu’on le regrette à chaque séance qui ne nous la procure pas. C’est cela qui me ferait aller à n’importe quel visionnage d’un film en toute confiance et avec envie si j’avais la certitude de m’en voir gratifié. Et c’est ce que vaut les Gardiens de la Galaxie à mes yeux. Il m’a fallut remonter jusqu’à « V pour Vendetta » voire « Matrix » pour ressentir la même chose. Et pourtant, le sujet, le traitement, et le ton, est ici complètement différent. Comme quoi ça ne tient pas au genre ni à la profondeur. Les Gardiens de la Galaxie, c’est bon, mangez-en.

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