Pour apporter un peu de légèreté à cette période estivale fortement pluvieuse, j’ai décidé de consacrer un petit article à un film emblématique du public féminin : « Le journal de Bridget Jones ». Je sais que certains ont déjà recraché leur Yop par le nez à cette introduction mais il faut parfois se laisser aller à des thèmes plus légers.
Si vous ne le connaissiez pas avant aujourd’hui, ce film raconte les aventures de Bridget Jones (jouée par Renée Zellweger), jeune femme d’une trentaine d’années, célibataire, pétillante, un peu ronde et maladroite. Après la remarque de trop sur son train de vie, elle prend la décision de prendre sa vie en main et se donne un an pour changer ses habitudes et trouver le petit ami idéal. L’intrigue, sans surprises, va mettre sur sa route un choix romantique entre son patron prétentieux et beau parleur, Daniel Cleaver (Hugh Grant), et un avocat brillant coincé, Mark D’Arcy (Colin Firth).
Alors c’est vrai que pour l’aspect intellectuel, on repassera. Ce film est clairement LA référence en matière de comédie romantique depuis 2001. Même s’il est servi par des bons et beaux acteurs, sa force se porte sur le charisme du personnage principal avant tout. Bridget Jones est une femme de caractère, attachante et romantique, qui n’attend pas que le destin lui apporte un mari tout cuit sur un plateau. C’est une sorte de conte de fée actuel où la princesse va devoir croiser la route d’un crapaud de la pire espèce avant de rencontrer son prince charmant.
Je pense que nombre de femmes sont reconnaissantes à ce film d’avoir porté à l’écran cette héroïne gaffeuse et rondouillette, les décomplexant ainsi par rapport à leur physique ou leur malchance naturelle. Entre son angoisse de mourir vieille fille dévorée par ses bergers allemands et cette scène culte où elle boit et fume en faisant du play-back sur « All by myself » en pyjama, Bridget Jones reflète une autre image de la célibataire que les romances cinématographiques habituelles. Elle n’est pas belle, juste mignonne. Pas cultivée mais elle essaie. Son boulot est un boulot, pas un rêve. De toute évidence, on est loin des clichés hollywoodiens et c’est ce qui a fait son succès.
Pour les amateurs de films anglais (oui, fallait que j’en parle), c’est amusant de retrouver des acteurs de rôles secondaires qu’on a pu découvrir dans d’autres lieux et dans d’autres temps. Shirley Henderson, par exemple, qui a joué un petit rôle dans « Doctor Who » et le personnage de Mimi geignarde dans « Harry Potter » ou Sally Phillips, tout droit sortie de « Smack the pony ».
Une autre excellente raison de regarder ce film réside dans un fait très simple : l’envie de casser la gueule à Hugh Grant. Oui, d’accord, je suis violente et mon langage en pâtit mais il faut savoir reconnaître que ça fait un bien fou de voir le bellâtre morfler sous la pluie londonienne. De plus, la scène apporte une dimension insoupçonnée au personnages de Mark D’Arcy et donne lieu à un duel amoureux des plus épiques.
Un film à voir et à revoir !
En bonus, la scène de baston entre les prétendants. (Attention, ceci n’est pas le doublage d’origine, munissez-vous d’un sac plastique en cas de besoin).
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